Monthly Archives: juin 2024

Nous pouvons tout à fait comprendre qu'une école de rattrapage puisse faire peur aux parents, surtout pour la génération qui a grandi avec le film "les sous-doués".

Ayant moi-même fréquenté le Jury Bogaerts entre 1994 et 1998, je peux témoigner que déjà à l'époque, les sousdoués n'étaient finalement que des étudiants qui en avaient ras le bol du système scolaire et certainement pas de l'apprentissage. Dès leurs arrivées au Jury Bogaerts, l'envie d'apprendre et de travailler prenait rapidement le dessus sur le rejet du système.

En outre, le profil des jeunes en décrochage a beaucoup changé au fil des ans. Au départ, les étudiants en décrochage l'étaient à cause d’un rejet du système et étaient par conséquent plus compliqués à gérer. De nos jours, les jeunes sont plus en guerre contre eux-mêmes que contre l’autorité ou leurs parents même si ces derniers restent importants dans les causes du redoublement. 

Les jeunes de 2024 demandent donc moins de travail disciplinaire grâce à notre pédagogie qui s'occupe de chaque étudiant individuellement. Au Jury Bogaerts, tout le monde est là pour réussir et terminer leurs études secondaires. Par conséquent, il en découle une ambiance studieuse et propice à la réussite pour tous nos étudiants. Pour dissiper une fois pour toutes vos inquiétudes concernant l'environnement scolaire, nous appliquons également une règle rigoureusement qui détermine toutes les autres: "on ne dérange pas le travail des autres".

Il y a trois raisons pour lesquelles nous n'offrons pas de programme CE2D. La première est liée à notre méthode de travail, où l'étudiant et ses spécificités d'apprentissage sont prioritaires. Il est donc nécessaire que l'étudiant ait déjà une idée de la manière dont il préfère apprendre, que ce soit par des cours magistraux, des tests réguliers, des prises de notes, des répétitions orales, des examens blancs, des documentaires, des discussions avec Chat GPT, Photomaths etc. Selon nous, les étudiants qui décrochent avant d'obtenir le CE2D (à 14 et 15 ans) n'ont pas encore suffisamment d'expérience pour apprendre par eux-mêmes et ont encore besoin d'une direction très stricte, ce qui ne correspond pas à notre individualisation des besoins. La deuxième raison est que, en raison de leur jeune âge, l'obtention du CESS est encore loin devant eux. Cela signifie qu'ils n'ont pas encore le désir de terminer leurs études secondaires et cela nous prive d'un élément clé pour motiver les étudiants. En effet, un étudiant approchant de 16 ans peut être facilement motivé par l'idée que s'il travaille bien, il en aura fini avec l'école. Enfin, la dernière raison est que les étudiants fragilisés par le décrochage, le manque de méthodes de travail et l'incapacité à se motiver en raison de l'apparente inaccessibilité du CESS s'influencent fortement les uns les autres. Cela est aggravé par leur jeune âge qui les rend encore plus influençables.