Nous pouvons tout à fait comprendre qu'une école de rattrapage puisse faire peur aux parents, surtout pour la génération qui a grandi avec le film "les sous-doués".
Ayant moi-même fréquenté le Jury Bogaerts entre 1994 et 1998, je peux témoigner que déjà à l'époque, les sousdoués n'étaient finalement que des étudiants qui en avaient ras le bol du système scolaire et certainement pas de l'apprentissage. Dès leurs arrivées au Jury Bogaerts, l'envie d'apprendre et de travailler prenait rapidement le dessus sur le rejet du système.
En outre, le profil des jeunes en décrochage a beaucoup changé au fil des ans. Au départ, les étudiants en décrochage l'étaient à cause d’un rejet du système et étaient par conséquent plus compliqués à gérer. De nos jours, les jeunes sont plus en guerre contre eux-mêmes que contre l’autorité ou leurs parents même si ces derniers restent importants dans les causes du redoublement.
Les jeunes de 2024 demandent donc moins de travail disciplinaire grâce à notre pédagogie qui s'occupe de chaque étudiant individuellement. Au Jury Bogaerts, tout le monde est là pour réussir et terminer leurs études secondaires. Par conséquent, il en découle une ambiance studieuse et propice à la réussite pour tous nos étudiants. Pour dissiper une fois pour toutes vos inquiétudes concernant l'environnement scolaire, nous appliquons également une règle rigoureusement qui détermine toutes les autres: "on ne dérange pas le travail des autres".
Selon notre méthode pédagogique, il faut passer plus de temps à l’école afin que les étudiants puissent profiter de l’appât du gain de leur travail. C’est-à-dire que s’ils travaillent bien la journée, ils n’ont plus de devoirs le soir. C’est pour cette raison que nous nous considérons comme une école « sans devoir » et que le lieu de travail procure un confort presque identique à un adulte qui travaille pour une grande société.
Nos horaires sont également plus intenses que la majorité des autres écoles et les blocus pour les examens (bachotages pour les français) sont organisés au sein de l’école. Six semaines avant les premiers examens des jurys de la FWB, les horaires s'intensifient. Pendant ces périodes qui peuvent durer jusqu’à deux mois par sessions, nous accompagnons régulièrement les élèves jusqu’à 19h en semaine, les samedis et parfois même les dimanches. Ces horaires de blocus ne sont pas obligatoires, mais la majorité de nos étudiants sont présents, et ce, même le dimanche!
Afin d’éviter les dégâts causés par l’absentéisme des professeurs, chaque membre de notre équipe maîtrise plusieurs matières et niveaux. Cela permet à notre équipe de palier facilement l’absence d’un des membres en le remplaçant et en faisant en sorte que l’étudiant continue à avancer dans la matière.
La pandémie est l’interruption de l’école et de ses cours la plus importante depuis la seconde Guerre Mondiale. Des études très sérieuses conduites par l’OCDE fin 2023 ont prouvé qu’un adolescent de 16 ans a en moyenne un retard de 6 à 9 mois depuis le début de la crise sanitaire. Il faut également prendre en compte que ces résultats étaient en baisse constante depuis une vingtaine d’années.
Dans plusieurs pays riches, ces retards atteignent une année scolaire entière et la plupart des écoles francophones belges font partie de ce dernier groupe.
Et qu’est-ce que les pouvoirs organisateurs ont fait depuis ces constatations effrayantes? Des réunions et accélérer la marche vers le confédéralisme avec la désynchronisation des rythmes scolaires entre le Nord et le Sud du pays.
Nos solutions à ce problème: plus de cours, plus d'aide individuelle, un environnent de travail agréable, des blocus assistés et la liste est encore longue.
En Belgique, les dépenses en éducation sont parmi les plus élevées par rapport au PIB parmi les pays de l'OCDE. Cependant, la qualité de l'enseignement peut varier considérablement d'une école à l'autre, en raison du système qui le permet, de la pénurie d'enseignants, de l'absentéisme du personnel enseignant et de l'inefficacité de certains professeurs nommés.
En effet, le fait que les adolescents peuvent souvent distinguer les professeurs nommés des autres témoigne de l'inéfficacité de ce statut. L'absentéisme des élèves est également un problème majeur, aggravé par la santé mentale précaire des jeunes, l'abus de certificats médicaux et l'influence négative des réseaux sociaux.
L'usage excessif des écrans, en particulier chez la génération Z, contribue également à la désaffection des jeunes pour l'école. Il est essentiel de prendre en compte ces facteurs pour aider les adolescents en décrochage à retrouver leur motivation et leur intérêt pour l'apprentissage.
Le problème n’est d’ailleurs pas que belge. Aux Etats-Unis, avant le Covid, seulement un étudiant du secondaire supérieur sur trois se sentait concerné par la matière et l’enseignant.
Tout cela est aggravé par le fait que les programmes scolaires sont rarement mis à jour. Pendant que les mandataires, ministres et autres consultants palabrent dans des salles de réunion, le programme d’informatique des écoles professionnelles de la FWB datent de 2009 et les examens de fin d’études de ces matières comportent des questions sur du matériel obsolète depuis près de 25 ans.
A l’aube des élections 2024, L’union européenne n’est qu’à peine enseignée alors qu’on rend le vote pour les jeunes de 16 ans obligatoire pour ce niveau de pouvoir.
On peut encore rajouter à cela des sujets d’histoire qui ne peuvent plus être enseignés sans risquer une bagarre générale dans la classe ou le programme de géographie qui a été vidé de tout contenu en pleine crise climatique. La programmation informatique est également totalement absente des programmes scolaires alors que les jeunes passent en moyenne sept heures par jour sur un ordinateur.
Selon nous, il ne faut pas changer les rythmes scolaires ou mettre en place un « pacte d’excellence ». Il faut surtout que les programmes soient régulièrement mis a jour afin d’être plus cohérent par rapport au monde en 2024.
Au Jury Bogaerts, notre indépendance face aux programmes scolaires nous permet d'adapter ces programmes sans pour autant affecter la maitrise de ces derniers afin de réussir le CESS.
Si votre adolescent approche les 16 ans, rencontre des difficultés à l'école et est en situation de décrochage, n'hésitez pas à nous contacter rapidement. Nous pouvons l'aider à rattraper son retard scolaire et à retrouver sa motivation pour le travail et l'apprentissage, et ce, à n'importe quel moment de l'année.
Les étudiants du CESS général nous contactent souvent en juin pour une rentrée le 1er août. Quant aux étudiants souhaitant obtenir un CESS Professionnel, ils peuvent nous contacter à tout moment. Ce diplôme peut être obtenu en trois à quatre mois de travail intensif, quel que soit le niveau. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter du CESS Pro dans la mesure ou votre ado n’est pas intéressé par des études de médecine ou d’ingénierie. Nous avons de nombreux étudiants qui ont continué dans un parcours de haute-école et même universitaire avec un « jury pro ».
Le saviez-vous ?
Saviez-vous que seulement 13% des étudiants en informatique issus de parcours traditionnels obtiennent leur diplôme de fin d'études? C'est pourquoi il est essentiel de trouver la bonne voie pour votre adolescent.
Le Jury Bogaerts a connu plusieurs phases tout au long de son existence. Créé par mon père Rudy Bogaerts aux alentours de 1969 pour financer ses études universitaires, la première phase (nommée "Brussels School" à l'époque) était une école située dans le quartier Louise. Dans cette phase initiale, la discipline stricte et les "tests au finish" étaient de rigueur, marquant une approche inédite pour l'époque dans les écoles de rattrapage à Bruxelles.
Ces derniers ont d’ailleurs été abandonnés il y plusieurs années favorisant le renforcement positif à la place. Pour le Jury Bogaerts, l’apprentissage ne doit jamais être associé à une punition.
Suite à son succès, mon père a été sollicité par le Palais Royal pour devenir le précepteur de S.A.R. le Prince Laurent, mettant ainsi fin à la première phase du Jury Bogaerts.
La deuxième phase de l'école, plus familiale, a alors débuté. Désormais, l’apprentissage sera recentré sur une instruction plus fondamentale incluant la culture générale, l'actualité, les langues et le jeu d'échecs. Les visites des monuments et musées de Bruxelles faisaient partie intégrante du cursus, sans pour autant compromettre l'obtention du diplôme de fin de secondaire.
Après le décès de mon père en 2007, mon frère David a pris les rênes du Jury Bogaerts jusqu'en 2018, date à laquelle son projet Bogaerts International School lancé en 2012 prenait de d'ampleur. Ayant assisté mon frère dans ce projet depuis sa conception, j'ai décidé de reprendre le Jury Bogaerts à ce moment afin de continuer à aider les étudiants en difficulté scolaire.
Mon objectif est de perpétuer la tradition de la deuxième phase de l'école, en mettant l'accent sur le rattrapage scolaire tout en favorisant la culture générale et la curiosité intellectuelle.
Mon autre objectif qui se démarque des phases précédentes est de créer un environnement de travail le plus agréable possible pour les élèves, afin de les aider à progresser le plus efficacement possible.