Le Jury Bogaerts a connu plusieurs phases tout au long de son existence. Créé par mon père Rudy Bogaerts aux alentours de 1969 pour financer ses études universitaires, la première phase (nommée « Brussels School » à l’époque) était une école située dans le quartier Louise. Dans cette phase initiale, la discipline stricte et les « tests au finish » étaient de rigueur, marquant une approche inédite pour l’époque dans les écoles de rattrapage à Bruxelles.
Ces derniers ont d’ailleurs été abandonnés il y plusieurs années favorisant le renforcement positif à la place. Pour le Jury Bogaerts, l’apprentissage ne doit jamais être associé à une punition.
Suite à son succès, mon père a été sollicité par le Palais Royal pour devenir le précepteur de S.A.R. le Prince Laurent, mettant ainsi fin à la première phase du Jury Bogaerts.
La deuxième phase de l’école, plus familiale, a alors débuté. Désormais, l’apprentissage sera recentré sur une instruction plus fondamentale incluant la culture générale, l’actualité, les langues et le jeu d’échecs. Les visites des monuments et musées de Bruxelles faisaient partie intégrante du cursus, sans pour autant compromettre l’obtention du diplôme de fin de secondaire.
Après le décès de mon père en 2007, mon frère David a pris les rênes du Jury Bogaerts jusqu’en 2018, date à laquelle son projet Bogaerts International School lancé en 2012 prenait de d’ampleur. Ayant assisté mon frère dans ce projet depuis sa conception, j’ai décidé de reprendre le Jury Bogaerts à ce moment afin de continuer à aider les étudiants en difficulté scolaire.
Mon objectif est de perpétuer la tradition de la deuxième phase de l’école, en mettant l’accent sur le rattrapage scolaire tout en favorisant la culture générale et la curiosité intellectuelle.
Mon autre objectif qui se démarque des phases précédentes est de créer un environnement de travail le plus agréable possible pour les élèves, afin de les aider à progresser le plus efficacement possible.